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Camions électriques et véhicules utilitaires légers électriques : des solutions pour réduire l’impact des livraisons en ville

La livraison de produits alimentaires ou non-alimentaires jusque dans les villes représente un défi économique et écologique pour les transporteurs et ce accentué avec le développement des ZFE. Depuis quelques années, cette problématique s’est intensifiée avec l’explosion des livraisons en ligne. Pour rendre la livraison plus durable, différentes solutions sont déjà employées (utilisation de casiers en accès libres dans les lieux publics pour recevoir des colis, création d’une « taxe carbone » par les marques…). Une autre alternative avantageuse tant pour les entreprises que la société, est l’utilisation de camions électriques et de véhicules utilitaires légers électriques.

 

Par Luca - Publié le 11/05/2021

Lecture : 4 min


L’importance du « dernier kilomètre » dans la distribution des colis

La notion de « dernier kilomètre » intervient lorsqu’un transporteur livre un colis chez le client. Le « dernier kilomètre » demeure problématique car il nécessite de nombreux trajets de la part des transporteurs pour satisfaire les demandes individuelles. Le boom des achats en ligne force les camions de livraison à multiplier les allers-retours en ville. Ces actions entrainent une saturation des rues mais aussi et surtout une importante augmentation de la pollution en milieu urbain.  

À titre d’exemple, chaque jour, 200.000 colis issus du e-commerce sont livrés rien qu’à Paris. Ce qui représente des milliers de kilomètres parcourus par les véhicules de livraison.  

L’impact économique du « dernier kilomètre »

Le « dernier kilomètre » coûte très cher aux entreprises qui livrent des biens ou services dans les villes. Il représente plus de 20% du coût total de la livraison.  

L’impact environnemental du « dernier kilomètre »  

Les conséquences environnementales des livraisons assurées par les poids lourd ou véhicules utilitaires légers (VUL) sont également très importantes.   

Selon la ville de Paris, un véhicule sur cinq circule pour livrer des colis : le transport de marchandises représente près de 50% de la consommation de diesel et est à l’origine de 25% d’émissions de gaz à effet de serre. 

Les camions électriques et les véhicules utilitaires légers électriques pour réduire les émissions

Pour passer à une livraison plus verte, les transporteurs routiers se tournent vers des véhicules plus propres dont notamment les véhicules électriques (Véhicules utilitaires électriques, voir poids lourds électriques pour de plus longues distances). 

Ce type de véhicules disposent de plusieurs avantages :   

  • un impact environnemental réduit, ils émettent peu d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) ;  
  • aucune pollution sonore, un atout pour les citadins et les conducteurs ;  
  • des performances adaptées aux zones urbaines, les véhicules utilitaires légers électriques ont une autonomie comprise entre 150 et 250 km, idéale pour les livraisons en zones urbaines ; les poids lourds proposent une autonomie plus importante   
  • un accès aux ZFE-m (Zones à Faibles Émissions mobilité), de plus en plus nombreuses, leurs faibles rejets leur permettent de circuler sans contrainte dans les villes.   

Les enseignes qui passent à la livraison durable

Certaines grandes entreprises fortement concernées par la livraison de biens ou spécialisées dans le transport de colis ont déjà pris l’initiative d’ajouter des poids lourd électriques ou VUL électriques à leur flotte.   

Voici quelques exemples :   

  • une grande enseigne d’ameublement qui ne dispose pas de magasins en ville et qui est très sollicitée par les consommateurs, commence à effectuer ses livraisons à l’aide d’un camion électrique. Le véhicule permet d’économiser jusqu’à 36 tonnes de CO2 par an. L’objectif de cette marque : électrifier l’intégralité de sa flotte de camions d’ici 2025 ;  
  • une enseigne française de supermarchés a commencé à intégrer en 2020 son premier camion électrique dans sa flotte. Il est utilisé pour livrer des produits frais à une quinzaine de magasins parisiens. Grâce à ce véhicule, l’enseigne rejettera 61 tonnes de CO2 en moins chaque année ;  
  • en 2019, un leader de la livraison a mis en service son premier utilitaire 100% électrique et compte renforcer sa flotte de véhicules verts en France et à l’étranger pour atteindre son objectif « zéro émission » d’ici 2050.  

Performances optimisées des camions électriques et des véhicules utilitaires légers

Camions 100% électriques 

Actuellement, les camions électriques sur le marché ont une autonomie qui dépasse rarement les 250 km. Cependant, la prochaine génération de poids lourd 100% électriques, disponible dans quelques années, devrait atteindre une autonomie comprise entre 800 et 1000 km.  

 Cette grande autonomie permettrait aux entreprises :

  • d’augmenter le nombre de livraisons ;  
  • de limiter les arrêts aux bornes de recharge électrique ;  
  • d’accéder à des zones de livraisons un peu plus éloignées. 

Le temps de recharge des camions électriques est une thématique importante pour les entreprises qui multiplient les livraisons.   

La génération actuelle de camions électriques a besoin d’une dizaine d’heures en charge lente pour recharger une batterie totalement vide. Quant à la prochaine génération, seulement 1 à 2 heures devraient suffire si le véhicule est branché à une borne de recharge ultra-rapide.  

Véhicules utilitaires légers 100% électriques

Comme les poids lourd électriques, les véhicules utilitaires légers 100% électriques disposent d’une autonomie d’environ 200 km pour un temps de recharge de 7h (en charge lente) et moins d’une heure (en charge rapide) pour les modèles les plus récents. 

Accélération du déploiement de bornes de recharge pour véhicules électriques

L’une des raisons qui retient les entreprises de se tourner vers des véhicules 100% électriques pour assurer les livraisons est le manque de bornes de recharge. Cependant, ce frein est à nuancer.   

Pour accompagner le développement de la mobilité électrique, Total Energies intensifie le maillage en bornes de recharge en France et en Europe et a pour objectif :  

  • L'opération  de 150 000 points de charge en Europe d’ici 2025, dont plus de la moitié en France ;  
  • La création de 300 stations de recharge haute puissance en France sur autoroute et zones urbaines d’ici fin 2023.  

À ce jour, Total Energies propose déjà de nombreuses solutions dédiées à la mobilité électrique :

  • La carte TOTAL Energies : permettant de recharger sur plus de 20 000 bornes publiques partout en France et plus de 200 000 bornes en Europe.  
  • Des stations de recharge haute puissance (jusqu’à 175 KW) accessibles dès à présent sur autoroute. 
  • L’installation et la fourniture de bornes de recharge en entreprise et/ou au domicile des collaborateurs. 
  • Des solutions de recharge personnalisées (gestion des accès, monétisation, smart charging, supervision et maintenance...).  
  • L’intégration de la flotte électrique au sein de l’espace client TOTAL Mobility et le suivi du TCO de la flotte électrique et thermique.  

  

Pour conserver une efficacité au niveau de la livraison et réduire les émissions de CO2, les camions électriques ainsi que les véhicules utilitaires 100% électriques s’inscrivent comme la solution idéale.

Néanmoins, une autre énergie se développe également à grande vitesse : le GNV. Economique et écologique, ce carburant permet de réduire significativement les émissions de CO2. Depuis mi-2021, c’est 21 stations qui sont déjà disponibles sur le réseau Français accessibles avec la carte TOTAL Energies, avec l’objectif d’atteindre les 110 stations en France à horizon 2025.

Toujours avec l’objectif de tendre vers une mobilité plus durable, tout en alliant les activités économiques de chacun, un autre type de véhicules, au mode de fonctionnement proche d’un moteur électrique pourrait également se développer dans les années à venir. Peu répandu, le camion à hydrogène dispose de performances aussi avantageuses que celles des véhicules lourds électriques. Les poids lourds 100% électriques, au GNV ou encore à hydrogène pourraient ainsi créer un mix énergétique utile aux flottes des entreprises.  

Affaire à suivre…