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Vitrages auto : ce que vous ne soupçonnez pas !

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Rayure, fissure, impact, bris… Le vitrage automobile est mis chaque jour à rude épreuve par les aléas de la route. Les réparations peuvent parfois coûter cher en fonction de votre assurance. Avant les vacances d’été, voici les points contractuels à vérifier et nos conseils pour prendre soin des vitres de votre véhicule.

 

Par Antoine C. - Publié le 08/06/2017, mis à jour le 22/08/2019 

Lecture : 3 min


 

 

 

Connaissez-vous le vitrage « feuilleté » (aussi appelé « verre laminé ») ? Le pare-brise de votre véhicule en est équipé à coup sûr. Le verre trempé était utilisé avant 1983, mais sa fragilité a incité les constructeurs à adopter un autre matériau. Cependant, il reste souvent employé pour les vitres latérales (excepté sur certains modèles aux prix plus élevés).

 

En cas de choc, le verre feuilleté n’éclate pas subitement : il se fêle mais reste en place, réduisant ainsi les risques de blessures des passagers. Ce type de vitrage est aussi plus résistant, rendant plus difficiles les intrusions et le « car-jacking ».

Assurances et bris de glace : révisez vos classiques

Le meilleur conseil que l’on puisse vous donner en cas de bris : n’effectuez aucune réparation sans un accord préalable de votre assurance. Après un sinistre, l’article L. 113-2-4 du Code des assurances exige que vous la contactiez dans les 5 jours.

Le plus souvent, l’assureur vous donne son accord pour faire des réparations directement : vous pouvez vous rendre dans le garage de votre choix, qui adressera une facture à votre assurance.

 

Impact sur un pare-brise : pensez d’abord réparation

 

Dans le cas d’un impact, il est préférable de réparer le pare-brise plutôt que de le remplacer (quand cela est possible) : l’opération, plus rapide, permet une économie conséquente.

Attention : pour être indemnisé, vous devez avoir souscrit à la garantie « bris de glace ». En outre, il faut que le sinistre soit « exclusif » : il doit être le seul dommage commis. Dans le cas d’un vol, la prise en charge de la casse se fera en réponse à une autre garantie (ex : garantie vol ou vandalisme). Bon à savoir : suite à la déclaration d’un bris de glace, votre assurance ne mettra pas en place de gel de bonus-malus.

Mieux vaut prévenir que guérir…

 

N’oubliez pas : excepté dans le cas d’un bris de glace subi (vandalisme, choc violent…), vous pouvez prévenir les risques. Ponctuellement, vérifiez qu’aucun impact de petite taille n’a endommagé vos vitrages. Si vous en repérez un sur le pare-brise, n’attendez pas que la fissure s’agrandisse sous l’effet de la température, d’un choc ou d’infiltration d’eau. L’injection de résine est une méthode rapide et écologiquement responsable, qui évite de changer le pare-brise (1 tonne de verre fabriqué = 500 Kg de CO2 émis).


Vitres et UV : les questions que vous vous êtes toujours posées

 

Le rayonnement ultraviolet est-il stoppé par les vitrages d’une voiture ? Oui pour les UV-B (les vitres stoppent ces rayons), non pour les UV-A.

 UV-B : ils font bronzer la peau et peuvent occasionner des coups de soleil.

 UV-A : ils sont responsables du vieillissement de la peau et peuvent donner lieu à des cancers.

 

Autrement dit : vous ne bronzez pas facilement au volant, ce qui n’empêche pas les rayons UV-A de pénétrer votre peau et de faire des dégâts éventuels sur le moyen ou long terme.

 

Les dermatologues conseillent de porter des manches longues et, si possible, d’appliquer de la crème solaire haute protection sur les parties du corps exposées.


 


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