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Quelle place pour les véhicules hybrides dans les flottes automobiles ?

À mi-chemin entre les véhicules thermiques et électriques, les modèles hybrides classiques ou rechargeables séduisent de plus en plus de gestionnaires de flotte. Ces voitures permettent en effet de réaliser une sorte de transition douce vers une flotte plus verte et plus propre. Quels sont les avantages en termes de conduite, de fiscalité et de maintenance ? Retour sur une technologie qui a le vent en poupe. 

 

Par Nicolas - Publié le à 18/03/2021

Lecture : 4 min


Les différents modèles hybrides sont de plus en plus populaires

Le Baromètre des flottes 2020, réalisé par Arval Mobility ­ Observatory, souligne la popularité des hybrides auprès des gestionnaires de flotte. Leur intérêt pour les véhicules hybrides et hybrides rechargeables est ainsi passé de 29 % à 37 %. Une tendance confirmée par les chiffres de ventes : la demande en voitures hybrides est en hausse de 107,7 %. Un succès qui concerne les deux types de véhicules hybrides : les modèles classiques et les modèles rechargeables. 

Les modèles hybrides classiques

Les voitures hybrides classiques dites « non rechargeables » disposent à la fois d’un moteur thermique et d’un moteur électrique. Ce dernier consiste en une petite batterie qui se recharge grâce au moteur thermique et à la récupération d’énergie cinétique lors des freinages. Son autonomie électrique atteint quelques kilomètres et sa vitesse maximale tourne autour des 50 km/h. Le moteur thermique est donc la plupart du temps aux commandes. 

Les modèles hybrides rechargeables

Les véhicules hybrides rechargeables, ou « plug in », sont une évolution du modèle hybride traditionnel. Ils disposent d’un moteur électrique plus puissant que leurs homologues classiques. Ils ont une plus grosse batterie, supérieure à 10 kWh, et une prise qui autorise la recharge sur borne électrique ou via une prise classique. En règle générale, ces véhicules peuvent compter sur environ 60 kilomètres d’autonomie électrique et leur vitesse de pointe est estimée proche de 120 km/h. Le moteur thermique entre logiquement en scène quand la batterie est vide ou quand la voiture dépasse les 120 km/h.  

Les avantages des véhicules hybrides dans une flotte automobile

Tout d’abord, les voitures hybrides consomment moins de carburant et émettent moins de gaz d’échappement que les véhicules thermiques, à condition que le véhicule soit bien utilisé et rechargé régulièrement. Pour les gestionnaires de flotte, faire le choix de l’hybride, c’est favoriser une transition douce vers une flotte plus verte en tirant parti du meilleur des technologies thermique et électrique, tout en maîtrisant les coûts. Les conducteurs, habitués par les modèles thermiques à faire le plein d’essence tous les 600 ou 800 kilomètres, apprécieront de pouvoir profiter d’une autonomie supérieure à celle des voitures électriques. 

On le sait, les gestionnaires choisissent les véhicules de leur flotte en fonction des besoins des collaborateurs. À cet égard, les modèles hybrides sont particulièrement pertinents quand il y a des longs trajets professionnels à réaliser. La voiture hybride règle la question de l’autonomie et de l’accès aux bornes de recharge. Elle permet donc aux conducteurs de rouler plus longtemps et plus sereinement.  

Par ailleurs, les véhicules hybrides affichent des coûts d’entretien plus bas que les voitures thermiques fonctionnant au diesel. La vidange et les changements du filtre à huile sont moins fréquents et l’usure des plaquettes de frein reste limitée. 

Des incitations fiscales et réglementaires qui font le jeu des véhicules hybrides

Bon à savoir : depuis le 1er mars 2020, les moteurs des hybrides rechargeables profitent de la dernière procédure d’homologation WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicle Test Procedure) des véhicules neufs. L’évaluation de la consommation de carburant et des émissions de CO2 des modèles rechargeables est réalisée pendant les premiers kilomètres, c’est-à-dire quand le moteur électrique est à l’œuvre. Résultat : un très faible taux de CO2 pour des véhicules qui affichent pourtant un niveau de puissance tout à fait respectable.  

Les pouvoirs publics ne sont pas en reste. Si la loi d’orientation des mobilités fixe désormais des quotas de véhicules propres au sein des flottes d’entreprises, ces dernières profitent d’un certain nombre d’aides fiscales qui les incitent à acquérir des véhicules plus respectueux de l’environnement. Les hybrides rechargeables dont les émissions de CO2 restent sous les 50 g/km n’ont pas à payer la taxe sur les véhicules de société (TVS). C’est un élément à prendre en compte pour les gestionnaires qui voudraient optimiser le TCO (Total Cost of Ownership) de leur flotte. Ces mêmes véhicules peuvent également bénéficier d’une intéressante prime à la conversion allant de 2 500 euros pour un modèle hybride à 5 000 euros maximum pour une hybride rechargeable. 

 


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