
5 changements phares de la Loi d’orientation des mobilités (LOM)…
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Après une première série d’annonces formulées en juillet 2018, la ministre des Transports Élisabeth Borne a présenté fin novembre la Loi d’orientation des mobilités (LOM). Cette « boîte à outils » vise à « faciliter la vie » des Français sur les territoires. Focus sur 5 mesures phares.
Par Alexandra D. - Publié le 13/12/2018, mis à jour le 14/08/2019
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Favoriser le covoiturage
La loi facilitera la mise en place de voies réservées au covoiturage et aux véhicules les moins polluants sur les grands axes routiers. En outre, pour encourager les déplacements domicile-travail en covoiturage, ou à vélo, les employeurs pourront proposer un « forfait mobilités durables » (d’un montant maximum de 400 €/an) aux salariés optant pour ces solutions.
Développer les véhicules électriques
Afin de soutenir le déploiement des véhicules électriques en France, certains parkings devront être pré-équipés de bornes de recharge électrique. Cela concerne les parkings de plus de 10 places au sein des bâtiments neufs ou rénovés. Les parkings de plus de 20 places accompagnant les bâtiments non résidentiels devront aussi être équipés d’ici à 2025.
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Améliorer le réseau routier
Le gouvernement entend accroître de 40 % l’investissement public dédié aux transports, sur la période 2018-2022. Le montant total consacré serait alors de 13,4 milliards d’euros. 39 % seront dédiés à la rénovation du réseau routier. La loi prévoit « un plan inédit d’accélération du désenclavement routier des villes moyennes et des territoires ruraux ».
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Réduire le coût du permis de conduire
Comme annoncé par Emmanuel Macron le 9 novembre dernier, une réforme du permis de conduire sera présentée début 2019 et visera à réduire « drastiquement » son coût, ainsi que les délais. En outre, l’examen pourrait comporter une sensibilisation à la circulation des “engins électriques de déplacement personnel” : trottinettes, gyropodes, gyroroues…
Mise en place de zones à faibles émissions (ZFE)
Comme c’est déjà le cas à Paris (et dès juillet 2019 dans 79 communes d’Ile-de-France), les agglomérations de plus de 100 000 habitants devront obligatoirement mettre en place des zones à faibles émissions, au plus tard en 2025. La circulation des véhicules les plus polluants y sera interdite (en permanence ou durant certaines plages horaires).
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