Des aides à la conduite toujours plus innovantes
De plus en plus présentes à bord des véhicules, les aides à la conduite contribuent à sécuriser nos déplacements routiers. Baptisées ADAS (acronyme pour Advanced Driver Assistance Systems), elles ne cessent d'évoluer. Autre bonne nouvelle, les solutions de télématique embarquée proposées aux gestionnaires de flotte permettent également de rendre plus sûrs les déplacements des collaborateurs.
Par Tristan - Publié le 29/07/2021
Lecture : 4 min
Une innovation continue
Depuis l'apparition des premières aides à la conduite, comme le freinage ABS aujourd'hui devenu la norme, constructeurs et équipementiers automobiles n'ont cessé d'innover. À l'heure actuelle, plusieurs équipements, de sécurité mais aussi de confort, s'installent peu à peu à bord :
- régulateur de vitesse adaptatif : il aide à la fois à maintenir une vitesse constante et ajuste celle-ci pour garder une distance de sécurité avec le véhicule qui précède. Il peut être complété par une assistance en cas d'embouteillage qui permet d'adapter la vitesse du véhicule, voire même de le stopper, en fonction de celui qui le précède.
- assistant de maintien de file : en cas d'écart involontaire, sur l’autoroute notamment, le véhicule est automatiquement ramené dans la file.
- système de surveillance des angles morts : appelé à être installé très prochainement dans les poids lourd, ce système concerne aussi les voitures. Quand un obstacle est repéré dans un angle mort, une alerte visuelle clignote dans le rétroviseur pour prévenir le conducteur.
- la reconnaissance des panneaux de signalisation : ce système lit et reconnaît les panneaux de signalisation, liés aux limitations de vitesse et interdictions de dépassement par exemple. Une fois le panneau reconnu, un symbole s'allume sur le tableau de bord pour prévenir le conducteur.
- internet : une antenne ou une borne dédiée permet de déployer le wifi dans l'habitacle.
- des applications : afin de faciliter les interactions entre le conducteur et son véhicule ; de multiples applications voient le jour : ouverture/fermeture, gestion du chauffage, visualisation du niveau de carburant ou de lave-glace, alerte en cas d'effraction...
Vers le véhicule autonome
Les progrès technologiques enregistrés dans le domaine des aides à la conduite ouvrent la voie au véhicule semi-autonome, puis à l'horizon 2030 - 2035, au véhicule autonome. À terme, les utilisateurs auront le choix de conduire ou d'être conduits. Si pour l'instant les ADAS (Advanced Driver Assistance Systems) impliquent forcément une supervision du conducteur, ils gagnent jour après jour en intelligence et en interactivité avec les autres véhicules. Caméras de surveillance et de détection, radars de courte et longue portées, lidars assurant la télédétection par laser... ces équipements seront très prochainement la norme.
Des équipements bientôt obligatoires
Pour accélérer le mouvement, l'Union européenne a adopté une mesure visant à rendre obligatoires certains équipements à l'horizon 2022/2024. Pour certains d'entre eux déjà embarqués dans les modèles haut de gamme, ils devront donc être installés de série dans l'ensemble des véhicules. C'est par exemple le cas pour :
- l'avertisseur de somnolence et de perte d’attention du conducteur
- le signal d’arrêt d’urgence
- le système d'adaptation intelligente de la vitesse
- la détection en marche arrière
- le freinage d'urgence avancé
- l'enregistreur de données d'événements, qui équivaut à une boîte noire capable d'enregistrer les données de conduite
À cela s'ajoute l'obligation pour les constructeurs de faciliter l'installation future d'un éthylomètre antidémarrage.
Une vigilance qui reste nécessaire
Bien sûr, profiter d'une multitude d'équipements technologiques ne doit pas inciter à baisser la garde. Plus que tout gadget électronique, c'est la vigilance constante du conducteur qui garantit sa sécurité et celle des autres utilisateurs des voies de circulation. La présence accrue des ADAS a même certains impacts négatifs qu'il ne faut pas négliger :
- un sentiment accru de sécurité qui pourrait inciter le conducteur à rouler plus vite et à prendre davantage de risques.
- une méconnaissance des équipements embarqués qui pourrait entraîner leur mauvaise utilisation, elle-même synonyme de risques.
- une importante quantité d'informations reçue qui peut entraîner une baisse de la vigilance du conducteur.
La télématique embarquée pour sécuriser les déplacements
S'il ne s'agit pas à proprement parler d'un dispositif d'aide à la conduite, la télématique embarquée à l'image de la solution Fleet Connect, permet de sécuriser sensiblement nos déplacements. Le boîtier connecté embarqué dans le véhicule collecte de multiples données qui peuvent ensuite être utilisées pour :
- détecter les comportements à risques des conducteurs liés par exemple aux excès de vitesse, temps de trajet sans pause, non-respect des distances de sécurité...
- proposer un coaching à un conducteur, autour des thèmes de la sécurité ou de l'éco-conduite, en se basant sur les données objectives qui le concernent.
La télématique embarquée est aussi l'alliée du gestionnaire de flotte puisqu'elle lui permet :
- d'être alerté en cas de panne et de géolocaliser le véhicule pour que l'intervention soit plus rapide.
- surveiller l'état des véhicules (niveaux, gonflage des pneus...).
- de gérer plus facilement les opérations de maintenance : il est alerté à l'échéance et l'utilisateur est automatiquement prévenu quand un rendez-vous est fixé.
Pour aller plus loin
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