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La Sécurité routière s’attaque aux stupéfiants

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La Sécurité routière a lancé le 3 novembre une grande campagne (avec deux spots radio, une bande dessinée pédagogique par Philippe Squarzoni et un film d’animation) pour sensibiliser les automobilistes aux dangers de l’usage des stupéfiants au volant. En 2015, 23 % des personnes décédées sur la route ont trouvé la mort dans un accident impliquant un conducteur positif aux stupéfiants. Le cannabis est particulièrement visé, puisqu’il est consommé régulièrement par 1,2 million de Français selon l’Observatoire français des drogues et toxicomanies.

 

Par Antoine C. - Publié le 07/11/2016, mis à jour le 18/09/2019 

Lecture : 2 min


 

 

 

 

Prise de stupéfiants : de réels dangers sur la route

La Sécurité routière rappelle les dangers de la prise de stupéfiants :

 

- Cannabis : baisse de la vigilance sur la route, allongement du temps de réaction, diminution des facultés auditives et visuelles, mauvaise coordination des gestes ;

- Ecstasy : état d’éveil masquant la fatigue, confiance excessive, comportements irrationnels ;

- Cocaïne : conduite agressive qui engendre des erreurs d’attention ou de jugement, perte de contrôle du véhicule ;

- Opiacés (morphine, opium) : perte d’attention, des réflexes et de la conscience du danger et des obstacles.

 


Le prélèvement salivaire bientôt généralisé

 

Fin 2016, les forces de l'ordre pourront prélever la salive des automobilistes pour détecter la prise de stupéfiants. Jusqu'à présent, ils devaient réclamer une analyse sanguine par un médecin en milieu hospitalier.


 

Des sanctions très lourdes

Outre les dangers pour soi et pour autrui, être contrôlé positif peut être sanctionné de 4 500 euros d’amende, 2 ans d’emprisonnement (9 000 euros et 3 ans d’emprisonnement si de l’alcool est aussi détecté) et de 6 points en moins sur le permis de conduire. Ce dernier peut également être suspendu 3 ans voire être annulé avec interdiction de le repasser durant au moins 3 ans. La sanction peut grimper jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende si un accident mortel est provoqué.

 


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