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Radars automatiques : les recettes ont-elles vraiment baissé en 2018 ?

Mobilité & Innovation   >    Marché, tendances et actus

En 2018, l’État a enregistré la première baisse des recettes des radars automatiques depuis 15 ans. Par ailleurs, ces recettes sont réparties différemment dans les budgets.

 

Par Antoine C. - Publié le 16/10/2019, mis à jour le 30/10/2019 

Lecture : 2 min


 

 

Les chiffres viennent de tomber : avec 864,4 millions de recettes, les radars automatiques ont moins rapporté qu’en 2017, conformément à ce qui était annoncé par la Cour des comptes au début de l’été. Les 1 013,2 millions d’euros récoltés restent donc un record. Depuis 2003, les flashs avaient rapporté davantage chaque année.

Radars automatiques : où va l’argent ?

Le rapport dévoilé par le ministère de l’Intérieur dans une annexe au projet de loi de Finances pour 2020 détaille la répartition des sommes récoltées. 79,1 % des recettes ont servi à financer la lutte contre l’insécurité routière, soit 684 millions d’euros. Une part bien inférieure à celle de l’année précédente, puisque 91,2 % des montants étaient dédiés à cette dépense.

Selon le ministère, le remplacement de la pénalisation du stationnement payant par les forfaits post-stationnement, entrés en vigueur le 1er janvier 2018, explique en partie cette baisse mécanique : les recettes sont désormais directement perçues par les municipalités. Les 180,4 millions d’euros restants (20,9 %) ont été alloués au désendettement de l’État, contre 88,7 millions en 2017 (8,8 %).

La lutte contre l’insécurité routière financée

Les 684 millions d’euros consacrés à la lutte contre l’insécurité routière ont été répartis entre :

 

- les caisses de la Sécurité routière afin de financer les campagnes de sensibilisation, la gestion des points de permis de conduire et l’entretien des radars (269,6 millions d’euros) ;

- l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFIFT) qui s’occupe du réseau routier et de sa sécurité (243,1 millions) ;

- les collectivités territoriales, pour l’aménagement des infrastructures comme les carrefours ou parcs de stationnement, la sécurisation des transports en commun et la gestion du trafic et des informations aux usagers (171,3 millions).

 

À noter qu’en 2018, 886,5 millions d’euros ont aussi été récoltés par le biais des contrôles de la police de circulation. Au total, les amendes ont donc rapporté 1,75 milliard d’euros.

 


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