Skip to content

Xénon, halogène, LED… On vous éclaire sur les phares auto !

Mobilité & Innovation   >    Marché, tendances et actus

Essentiels pour assurer une bonne visibilité aux conducteurs comme aux autres usagers, les phares constituent un véritable défi technologique pour les équipementiers. De plus en plus perfectionnés, ils s’adaptent désormais à leur environnement et participent pleinement à l’esthétique des véhicules.

 

Par Antoine C. - Publié le 24/04/2018, mis à jour le 23/07/2019 

Lecture : 4 min


 

 

Les entreprises doivent trouver des solutions économiques et efficaces pour gérer les mouvements de véhicules au sein de leur flotte. Le convoyage fait partie de ces solutions. Au-delà de l’image que l’on s’en fait (un convoi exceptionnel transportant plusieurs véhicules légers), le convoyage offre plusieurs types de services et de nombreuses possibilités de transport, sur-mesure ou non.

Phares : des technologies au service de l’éclairage automobile

•L’halogène

Technologie la plus répandue, les ampoules halogènes sont les plus économiques. Elles sont aussi assez énergivores et s’usent rapidement (leur filament notamment). Suivant les modèles de véhicules, elles peuvent être faciles à enlever et à installer, toujours avec précaution. Ces dernières années, elles sont progressivement remplacées par d’autres technologies.

•Le xénon

Au début des années 1990, BMW commercialisait pour la première fois le phare au xénon. Deux fois plus puissant qu’un phare halogène tout en consommant moins, le xénon est un gaz contenu dans du verre, à l’instar d’un néon. Ces phares bleutés sont en revanche très chers : le gaz est rare et des systèmes complexes sont nécessaires pour éviter toute perte d’éclairage si l’optique est obstruée, même légèrement.

 

Les LED (diodes électroluminescentes)

Participant au design des voitures récentes, les feux à LED se démocratisent notamment pour les clignotants, les feux de jour ou les feux de croisement. Peu énergivores, ils bénéficient en outre d’une durée de vie appréciable. Leur manque d’intensité oblige à installer plusieurs LED par optique. Ainsi, en cas de casse, la note peut grimper rapidement. Cette multiplicité permet aussi aux constructeurs de proposer des éclairages intelligents, avec la possibilité d’en éteindre certaines pour limiter les plein-phares dans la zone d’un véhicule détecté.

 

Le laser

Même si l’éclairage au laser n’est pour l’instant réservé qu’à certains véhicules haut-de-gamme, ses performances (portée de 600 m contre 300 m pour les LED) sont séduisantes. Les lasers, dotés d’une multitude de segments, ont l’avantage de pouvoir projeter des informations sur la route : simulation d’un passage piéton lorsque le véhicule aura repéré quelqu’un souhaitant traverser ou encore affichage de deux lignes au sol afin de voir la largeur de la voiture et aider ainsi le conducteur lorsque la chaussée est particulièrement étroite.

 

Les OLED (LED organiques)

Utilisée jusqu’à présent pour les feux arrière, les rétroviseurs ou dans l’habitacle, la technologie OLED est empruntée aux téléviseurs ou aux smartphones les plus novateurs (avec des écrans transparents et « pliables »). Depuis les plaques 2D proposées par Audi en 2010, les travaux se portent sur la capacité de courber les écrans, ce qui a bien sûr un intérêt esthétique. Très réactif (les variations de lumière se font sans à-coup), consommant peu d’énergie et doté d’une bonne qualité d’éclairage sans avoir besoin de réflecteurs, l’OLED a de nombreux arguments pour convaincre.

 


Et la lumière fut...

Les premiers modèles de phares éclairaient les voies à l’aide de bougies ou de lampes à huile, puis par des ampoules à filament, avec des performances forcément limitées !


Les phares intelligents

 

L’amélioration de la visibilité sur la route passe notamment par l’intégration de systèmes reliés à des capteurs. Les phares adaptatifs se règlent automatiquement en fonction de l’environnement (météo, luminosité) et des conditions de circulation. Les LED, dont les diodes sont de plus en plus petites et donc potentiellement nombreuses, mais aussi les lasers sont idéaux pour réguler la luminosité dans les zones éclairées.

Autre performance notable, mais qui date déjà depuis l’après-guerre : les phares directionnels, dont le flux lumineux s’adapte pour mieux éclairer l’intérieur des courbes en fonction de la direction.

 

Contrôle technique : l’éclairage en ligne de mire

 

Dans les 6 mois avant le 4e anniversaire du véhicule (puis tous les 2 ans), le contrôle technique est obligatoire. Cela ne change pas avec l’introduction du nouvel examen en mai 2018, qui durcit la procédure. Des défauts sont souvent constatés au niveau des éclairages. Ils réclament une intervention puis une contre-visite : manque de luminosité, mauvais réglage de la hauteur de faisceau, optique sale…

Même si vous ne pourrez pas toujours constater le défaut à l’œil nu, pensez à vérifier les différents éléments d’éclairage : feux de croisement, feux de route, feux de position, clignotants, feux de stop, signal de détresse, feu de plaque. Les catadioptres (dispositifs rétroréfléchissants) des véhicules de plus de 6 mètres sont aussi contrôlés. Les ampoules halogènes, dont le filament se casse facilement, peuvent être changées en quelques minutes en vous munissant de gants pour ne pas salir le verre. En revanche, faites intervenir un professionnel pour du xénon ou des LED,  car ils sont plus difficiles à changer et les éléments peuvent être fragiles.

Pour rappel, une ampoule grillée est passible de 135 € d’amende. Il est donc fortement conseillé de prendre soin régulièrement de cet équipement, en vérifiant qu’il fonctionne correctement….

 


Pour aller plus loin


 

Retour