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Système d’appels d’urgence « eCall » : en quoi vous concerne-t-il ?

Gestion de flotte   >   Fiscalité et réglementation

Vous ne l’avez pas forcément remarqué, mais votre véhicule possède peut-être déjà un bouton « eCall »… Cette technologie sera lancée officiellement le 1er avril 2018. Elle apporte quelques changements majeurs pour les véhicules accidentés et pour la sécurité routière en général.

 

Par Fabien - Publié le 21/02/2018, mis à jour le 12/08/2019 

Lecture : 3 min


 

« eCall » est le diminutif de « emergency call » (en français « appel d’urgence »). Ce système est une initiative de la Commission européenne, qui souhaitait une technologie puissante et fonctionnelle pour aider efficacement les victimes d’accidents et réduire la mortalité sur les routes. Le parlement  européen a donc voté une mesure dans ce sens, en avril 2015. Celle-ci entre donc en vigueur ce printemps.

eCall : quels véhicules concernés ?

Plusieurs constructeurs intègrent déjà l’eCall à leurs modèles. Si votre véhicule est récent, il possède peut-être le fameux bouton rouge (ou bouton « SOS », parfois noir) permettant d’actionner manuellement ce système. Dans les faits, l’eCall devra obligatoirement équiper les nouvelles gammes de véhicules commercialisés dès le 1er avril 2018. Vous n’avez rien à faire : le système est gratuit, il ne nécessite donc aucun abonnement. 

Un fonctionnement autonome et simple

En cas d’accident, le système d’appel d’urgence eCall peut se déclencher manuellement (par pression sur le bouton) ou automatiquement (si aucun occupant n’est en mesure de l’activer).

 

 

 

Appel d’urgence

 

La carte SIM présente à bord du véhicule émet un appel d’urgence vers le 112 (suite à une action manuelle ou à un choc important du véhicule).

 

 

 

 

 

 

Géolocalisation

 

La position du véhicule est déterminée par satellite et par les relais terrestres. Elle est transmise aux services d’urgence automatiquement, tout comme d’autres informations importantes, comme le modèle du véhicule, le carburant utilisé et le nombre de passagers présents à bord. Ce paquet d’informations envoyées s’appelle « MSD » (« Minimum Set of Data »).

 

 

 

 

 

 

Identification

 

Le centre recevant les appels d’urgence intègre les informations transmises.

Un opérateur tente d’établir la communication avec les occupants via le système audio du véhicule, pour mieux comprendre la situation.

 

 

 

 

 

 

Envoi des secours

 

En cas de non-réponse des occupants du véhicules ou si la situation l’exige, les secours (ambulances, pompiers, police…) sont envoyés sur place. L’eCall permet un gain de temps considérable dans l’organisation des secours. Le temps maximal annoncé entre l’appel depuis le véhicule et la mise en relation avec les services d’intervention est d’une minute et quinze secondes.

Le SNSA, superviseur du système

C’est le Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA) qui a été chargé de mettre en œuvre le projet. C’est structure regroupe une dizaine de sociétés d’assistance, qui représentent 97 % du marché français. Le SNSA a d’ores et déjà annoncé des estimations du nombre d’appels d’urgence qu’elle allait devoir traiter ces prochaines années : 30 000 en 2018, 150 000 en 2019 et 400 000 en 2020 (cette augmentation est tout simplement due à la généralisation progressive du système dans les véhicules). Si le nombre de victimes d’accidents de la route a considérablement baissé depuis les années 90, l’Union européenne espère que le système eCall permettra de sauver 2500 vies supplémentaires chaque année.

 

 

 


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