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Transports autonomes électriques : l’avenir se dessine aujourd’hui

Le saviez-vous ? La conduite autonome devrait être autorisée sur les routes françaises à partir de septembre 2022. Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que des tests grandeur nature ont lieu en ce moment-même un peu partout en France. Vous voulez en savoir plus ? La suite dans cet article.

Par Nicolas - Publié le 15/04/2022

Lecture : 3 min


Trois navettes autonomes en test à Saint-Quentin-en-Yvelines

Après avoir remporté l’année dernière l’appel d’offres de l’IDFM (Île-de-France Mobilités), le groupe Keolis exploite désormais trois navettes du constructeur Navya à Saint-Quentin-en-Yvelines. Il s’agit d’un test grandeur nature sur deux ans qui doit permettre à la région Île-de-France d’organiser sa future montée en puissance dans le secteur du transport autonome. Concrètement, les navettes sans chauffeur assurent un service régulier, ouvert au public et dont une partie du parcours se déroule au milieu de la circulation. À l’instar des expérimentations menées par Keolis sur le campus universitaire de Rennes et autour du stade de l’Olympique lyonnais, les véhicules autonomes en question atteignent une vitesse proche des 20 km/h !
 

 

La navette Betti séduit la Drôme

Dans la Drôme une navette baptisée Betti a marqué les esprits en desservant une gare et un centre économique au cours de ces derniers mois. Elle a également roulé avec succès sous la pluie et sur des chaussées usées tout en s’insérant harmonieusement dans la circulation.
 
Pour donner suite aux bons résultats de cette expérimentation, ce sont plusieurs navettes mises en réseau qui devraient être testées prochainement.

 

Une navette sans opérateur de sécurité en test à Châteauroux

Pour atteindre une véritable autonomie, le groupe Keolis, filiale de la SNCF, et Navya envisagent d’aller plus loin en supprimant la présence à bord non seulement du conducteur mais aussi de l’opérateur de sécurité.
 
C’est tout l’enjeu du test mené depuis octobre 2021 sur le site du Centre national de tir sportif français, situé à Châteauroux. Une expérimentation rendue possible par une évolution de la législation qui, jusqu’en 2021, interdisait la conduite sans personnel à bord.

 

Et bientôt sur nos routes ?

Les 16 et 17 mars 2022, Navya a profité du salon Autonomy Paris pour présenter ses dernières avancées en termes de supervision à distance d’une flotte de véhicules autonomes électriques sans opérateur à bord. Au programme : l’automatisation des fonctions de supervision de la flotte grâce à un système d’autodiagnostic du fonctionnement des véhicules, un monitoring automatisé de leur environnement et des échanges de données en temps réel entre les navettes. Le développement de navettes autonomes nécessitera le déploiement de bornes de recharges aux abords des entreprises. Mobility Business de TotalEnergies propose une gamme de bornes StylePro de 7 à 22KvA pour répondre à ce type de recharge lente a accélérée.

 

Avec la RATP, la navette autonome sort du bois

Les Parisiens habitués du bois de Vincennes sont au courant : depuis 2017, la RATP teste une navette autonome. Or, depuis mars 2021, cette expérimentation se prolonge hors du bois pour gagner la ville de Vincennes. L’objectif ? Voir comment le dispositif s’insère dans une circulation plus dense, notamment dans l’avenue de Paris, réputée pour être particulièrement fréquentée. Pour ce faire, la RATP mobilise des navettes différentes, plus rapides, qui devraient être capables d’afficher une vitesse moyenne de 20 km/h.

 

Des tests grandeur nature en ville et en zone peu dense

La RATP ne circonscrit pas ses expérimentations à Vincennes. Des navettes circulent depuis l’année dernière entre les gares de Lyon, d’Austerlitz et de Bercy. La navette autonome est également testée depuis l’été dernier à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, dans les Yvelines : une zone peu dense qui permet d’augmenter la vitesse de circulation.
 
Autre terrain d’expérimentation : le Val-de-Marne où la RATP teste un tramway ainsi qu’un bus électrique sur la ligne 193. À suivre.

 

 

Une navette sans opérateur à bord sur la voie publique à Toulouse

La société française EasyMile a prévu de déployer rapidement un service de navette 100% autonome, sans aucun intervenant à bord, sur le campus médical de l’Oncopole de Toulouse. C’est une première en Europe sachant qu’une telle expérimentation en trafic mixte et sur la voie publique aurait théoriquement dû attendre septembre 2022.

Des taxis volants au-dessus de Paris ?

Pour finir, nous vous proposons de prendre de la hauteur avec le projet de taxis volants mené sous l’égide de la RATP, ADP et Choose Paris Region !
 
Des tests ont d’ores et déjà lieu à l’aéroport de Pontoise, situé à 35 km de Paris. Les véhicules sont une sorte de mélange entre le bus, l’hélicoptère et le drone. Ils fonctionnent principalement à l’électricité, mais l’hydrogène est également une option qui pourrait être considérée.
 
L’idée ? Développer une filière de la mobilité aérienne urbaine en exploitant les potentialités du véhicule à décollage vertical avec des premiers vols pré-commerciaux à l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024. Ceux-ci permettraient d’offrir une alternative pour rejoindre Paris aux touristes qui ne manqueront pas d’arriver en masse à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Un déploiement auprès du grand public est ensuite envisagé pour 2030. A priori, les taxis volants devraient pouvoir accueillir à bord entre quatre et six personnes et coûter à peu près le double d’un trajet en VTC.

De la science-fiction à la réalité, il n’y a donc qu’un pas : un sondage de Carvea Consulting et Opinea datant de 2020 révèle que 43 % des Français ne demanderaient qu’à s’envoler à bord de ces taxis-volants !

 

 

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